L'appendicite est une inflammation de l’appendice iléo-cæcal. L'appendicite peut survenir à tout âge mais surtout avant 30 ans. Non traitée, elle peut être mortelle, principalement par péritonite et septicémie ; elle requiert donc une appendicectomie en urgence. 
L'appendicite est l'urgence chirurgicale la plus fréquente. Les tableaux cliniques peuvent prendre des formes diverses, complexes. Le diagnostic de l'appendicite typique est clinique.

Il s'agit de l'urgence chirurgicale abdominale la plus courante. Il atteint le plus souvent la personne entre 10 et 20 ans, avec une légère prédominance masculine. Exceptionnelle avant 3 ans, elle reste rare chez le très jeune enfant.

Le type de description qui est pris est celui d'une appendicite aiguë iliaque non compliquée chez un adulte jeune. Il convient néanmoins de rappeler qu'étant donnée l'absence de parallélisme anatomo-clinique et la multiplicité des formes cliniques, cette forme typique décrite est assez rarement observée. Le diagnostic positif est souvent difficile et nombreuses sont les errances diagnostiques. Soulignons également qu'il n'existe, à ce jour, aucun signe pathognomonique de l'appendicite aiguë et seule l'intervention (ou la cœlioscopie), suivie d'une analyse histopathologique de la pièce opératoire permettent d'affirmer le diagnostic. 
L'appendicite se manifeste par une fièvre modérée (38 à 38,5 °C), une tachycardie due à la fièvre. Dans la forme typique de l'appendicite, la forme iléocaecale, la douleur est caractéristique : c'est une douleur brutale de la fosse iliaque droite, qui peut débuter au niveau de l'épigastre, continue et sans irradiations ; elle peut être accompagnée de nausées ou de vomissements. Le caractère migrateur de la douleur serait l'un des signes les plus discriminatoires d'une appendicite, avec ceux de l'irritation péritonéale. La palpation retrouve une douleur de la fosse iliaque droite dont le maximum siège au niveau du point de Mc Burney. 
À ce stade, le diagnostic d’appendicite est posé et l’intervention s’impose en urgence. Les examens complémentaires trouvent leur intérêt, surtout dans les formes cliniques de diagnostic difficile.

L’évolution reste imprévisible et peut se faire soit vers une résolution de la crise appendiculaire ou vers des complications majeures, ce qui justifie le dogme de l’intervention chirurgicale. 
Le traitement reste chirurgical et consiste en l'appendicectomie. Elle doit être réalisée sans délai après que le diagnostic a été posé, afin d'éviter les complications (péritonites). Le geste est précédé par la mise sous antibiotiques. 
La voie d’abord peut être une incision diagonale sur fosse iliaque droite ou cœlioscopique, de plus en plus répandue de nos jours.

Complications post-opératoires 
La mortalité opératoire reste faible